Welcome to the 80's (I)
Période charnière. Entre une petite soeur qui découvre les joies de Dorothée et Chantal Goya (mais qui les a laissées entrer ?) et un grand frère maintenant en âge d'en découdre avec la variété, mon coeur ne balance pas trop longtemps.
Au Noël de 1982, un oncle a distribué des cassettes à tous ses neveux et nièces; ainsi, j'ai hérité d'une belle compilation Vogue 83 (des disques Vogue) où se côtoient Indeep, Yazoo, Depeche Mode ou encore Frédéric François (je ne fais pas l'effort de playlister Adios amor), F.R. David et Le Club (un fait divers et rien de plus). Youpi. Joie. Bonheur. Voici le genre de cadeau qui a eu une véritable utilité tant j'ai pu l'écouter**.
Côté compilations, des cousines d'au moins dix ans de plus ont eu la charmante idée de faire une cassette (sans elles, les cassettes, que serions-nous ?) à mon frère sur laquelle on trouve tous les tubes de l'époque : Weather Girls, Nena, Matt Bianco, Art Company (Susanna) etc.*
Voici également le genre de cadeau inépuisable de richesses musicales: au moins 2X45 min. de joie simple qui ouvrent encore une porte vers des contrées inexplorées, la magie d'une variété internationale qui fait difficilement son entrée sur les ondes (les radios libres éclosent à peine, pas d'internet, trois chaînes de télévision) et, offertes par des proches, semblent être le summum de la qualité et de l'originalité, un secret bien gardé (la perspective géo-stratégique dans laquelle je me situe...) qui font naître le goût de la différence.
* après enquête : Donna Summer She works hard for the money, Yes Owner of a lonely heart, Axel Bauer Cargo, FGTH Relax, Jimmy Cliff reggae night, Break Machine Street dance, Paul Young every time you go away, Culture Club Do you really want to hurt me, Michael Jackson Billy Jean, Laura Branigan self control,
** Frida I know there's something going on, Ritchy Poupée sucrée
Au Noël de 1982, un oncle a distribué des cassettes à tous ses neveux et nièces; ainsi, j'ai hérité d'une belle compilation Vogue 83 (des disques Vogue) où se côtoient Indeep, Yazoo, Depeche Mode ou encore Frédéric François (je ne fais pas l'effort de playlister Adios amor), F.R. David et Le Club (un fait divers et rien de plus). Youpi. Joie. Bonheur. Voici le genre de cadeau qui a eu une véritable utilité tant j'ai pu l'écouter**.
Côté compilations, des cousines d'au moins dix ans de plus ont eu la charmante idée de faire une cassette (sans elles, les cassettes, que serions-nous ?) à mon frère sur laquelle on trouve tous les tubes de l'époque : Weather Girls, Nena, Matt Bianco, Art Company (Susanna) etc.*
Voici également le genre de cadeau inépuisable de richesses musicales: au moins 2X45 min. de joie simple qui ouvrent encore une porte vers des contrées inexplorées, la magie d'une variété internationale qui fait difficilement son entrée sur les ondes (les radios libres éclosent à peine, pas d'internet, trois chaînes de télévision) et, offertes par des proches, semblent être le summum de la qualité et de l'originalité, un secret bien gardé (la perspective géo-stratégique dans laquelle je me situe...) qui font naître le goût de la différence.
* après enquête : Donna Summer She works hard for the money, Yes Owner of a lonely heart, Axel Bauer Cargo, FGTH Relax, Jimmy Cliff reggae night, Break Machine Street dance, Paul Young every time you go away, Culture Club Do you really want to hurt me, Michael Jackson Billy Jean, Laura Branigan self control,
** Frida I know there's something going on, Ritchy Poupée sucrée